Le 25 janvier dernier, l’autorité de régulation des postes et télécommunications avait invité entre autres les promoteurs télés et radios, les fournisseurs d’accès à internet à s’acquitter de leurs obligations vis-à-vis de l’Etat.
Dans son communiqué relatif à la régulation et le paiement des redevances des opérateurs, l’ARPT a précisé que la date butoir était fixée au mercredi 15 février 2023.
Face à cette situation, l’union des radios et télévisions libres de Guinée a mené des démarches auprès de l’institution afin d’obtenir un arrangement qui débute par la prorogation du délai de paiement.
« Il était question pour nous de prendre un engagement auprès des responsables de l’ARPT », explique le président de l’organisation qui ajoute que les membres se sont premièrement engagés à ce que les radios qui n’ont pas payé leurs redevances au compte de l’année 2022 le fassent d’ici le 28 février prochain.
« Deuxièmement, que l’Urtelgui prenne la responsabilité en accord avec l’ARPT pour la sensibilisation de l’ensemble des radios de notre pays, pour qu’à chaque fois que la subvention accordée aux médias privés est payée que l’Urtelgui soit autorisée à faire la rétention à la source de commun accord avec l’ARPT et la Haute Autorité de la Communication afin que cette entité puisse rentrer en possession de son dû, qui est la location des fréquences », développe-t-il avant d’énumérer quelques contraintes auxquelles font face les opérateurs concernés.
« Ce n’est pas un refus pour un média de ne pas payer la location de sa fréquence, qui lui permet d’être en harmonie avec les citoyens, c’est parce que la situation ne le permet pas. On ne peut étreindre une radio parce qu’elle n’a pas de spot », souligne-t-il.
En ce qui concerne les télévisions, Aboubacar Camara indique par ailleurs que les concertations se poursuivent en vue de trouver un nouveau compromis.
Hadja Kadé Barry