Le bras de fer entre l’actuel président du parti Union pour le progrès de la Guinée (UPG) et son prédécesseur refait surface après plusieurs années de détente.
Ce mardi, 02 février 2021, au cours d’un entretien accordé à notre rédaction, Jacques Gbonimy a laissé entendre que son prédécesseur Jean Alfred Mathos continue de se réclamer président de l’UPG. Donc, ne cesse de ménager des efforts pour déstabiliser le parti au profit de ses intérêts personnels.
Pour cet opposant, Mathos doit résoudre autrement ses problèmes et laisser l’UPG poursuivre son aventure.
“Le parti UPG se porte bien. Mais, il se trouve que le président sortant Alfred Mathos pour des intérêts inavoués à chaque événement, il sort sa tête pour perturber le fonctionnement du parti et faire croire aux gens qu’il y a des problèmes au sein de l’UPG. Après mon élection, il avait dit qu’il ne reconnaissait pas la victoire. Il y a eu des assises au niveau de la famille Doré et au niveau des coordinations de la région forestière où il avait cédé. Mais, on a été surpris à l’approche de la présidentielle, puisqu’il est un élu de l’UFR dans la commune de Ratoma, il a dirigé une délégation des élus locaux pour aller porter allégeance au troisième mandat à la primature. Et, on avait appris qu’il cherchait des financements auprès du premier ministre pour perturber l’UPG et dire qu’il continue à être président, qu’il va organiser un congrès de consensus. Voilà encore à l’approche du 5ème anniversaire du décès de feu Jean Marie Doré, il organise un évènement où il dit qu’ils vont organiser un congrès de consensus au mois de mars prochain. Mathos est un vrai perturbateur. Il fait tout pour être nommé ministre ou pour avoir des contrats avec l’Etat. Il a été agent judiciaire de l’Etat. Qu’il parte directement chercher son contrat ou demander son poste ministériel et de laisser le parti tranquille”, a-t-il indiqué
Mama Adama Sylla