Le report des élections législatives couplées au référendum sur la nouvelle constitution, continue de susciter des réactions sur l’échiquier politique guinéen.
Le directeur de campagne du RPG dans la circonscription électorale de Kouroussa, ne semble point être pris au dépourvu par ce rétropédalage du Président Alpha Condé.
«Moi, je n’ai pas été personnellement surpris du contenu du discours du Chef de l’Etat à la nation pour qui connait l’homme Alpha Condé en tant que panafricaniste. Si les Guinéens avaient le temps de lire la nouvelle constitution, ils auraient compris que la coopération sous-régionale et régionale, est en bonne place. Donc, ce panafricanisme qui est en très bonne position, dans le préambule de notre constitution, devrait rassurer les uns et les autres que la Guinée n’est pas un pays isolé», a déclaré Baraka Moussa Philan Traoré.
L’acquis de ce report, poursuit-il : «c’est la prise en compte, cette fois-ci, des recommandations faites par les partenaires techniques de la CENI. Celle-ci vont désormais être prises en compte. Toute chose qui va rassurer sur la crédibilité du scrutin par rapport aux observateurs de la CEDEAO et de l’Union Africaine. Mais, si on se limitait aux observateurs nationaux, moi, je pense que le scrutin serait d’un goût d’inachevé», soutient notre interlocuteur qui s’est, par ailleurs, brièvement prononcé sur la démission du ministre Abdoulaye Yéro Baldé.
Baraka Moussa Philan Traoré, affirme ne pas être surpris par cette démission, mais avoue tout de même, être très mal à l’aise, quant au moment choisi pour prendre cette décision.
Mamadi CISSE, correspondant régional