Comme indiqué dans un de nos précédents articles, de nombreux carrefours de la capitale guinéenne présentent une image peu reluisante, en cette période de grandes pluies.
C’est le cas du grand rond-point de la transversale n°6 dans la commune de Ratoma, qui se trouve aujourd’hui dans un état piteux.
Le bitume a complètement lâché, conséquences : la boue et les flaques d’eau restent visibles sur la chaussée, causant ainsi d’énormes difficultés aux usagers.
Foromo Guilavogui, conducteur de moto- taxi rencontré sur les lieux a parlé de promesse non tenue, de la part des autorités.
« C’était convenu qu’ils viennent réparer cette route il y a 3 mois. Vous voyez la descente est vraiment accidentée. Chaque jour, les véhicules se percutent d’ailleurs, vu l’état de la route. Le mercredi passé, il y a eu un embouteillage monstre ici, qui nous a pris des heures. Ce jour-là, on n’a pas pu travailler, pourtant nous gagnons le pain quotidien que lorsque nous travaillons. On a du mal à traverser le rond-point pour rallier l’autre côté de la transversale. Nous demandons à nouveau aux autorités de nous venir en aide, afin de réparer cette route », a-t-il plaidé au micro de mosaiqueguinee.com, ce mercredi 08 juillet 2020.
Boubacar Sow, conducteur de taxi, a de son côté dénoncé un manque de volonté de l’État à œuvrer pour répondre aux besoins de sa population.
« C’est devenu notre quotidien, depuis les premières pluies. Tous les jours, il faut que nous fassions des heures ici à cause des bouchons alors que le problème se situe au niveau du rond-point seulement. On est incapable de reconstruire une toute petite partie de la route, mais où va ce pays ? », s’est-il interrogé avec insistance.
Comme les usagers de la T6, ils sont nombreux ces guinéens qui vivent ce calvaire au quotidien.
Hadja Kadé Barry