Même si Aboubacar Soumah avait approuvé le prélèvement des 5% sur le salaire indiciaire des fonctionnaires, le secrétaire général du SLECG jusque-là farouche promoteur de cette initiative, décide finalement de sauver sa tête en se désolidarisant de la déclaration de l’inter-centrale CNTG-USTG, exhortant les travailleurs et retraités à accepter ledit prélèvement.
Au micro de nos confrères de la radio nostalgie dans l’émission »Africa2015 », hier mercredi, Aboubacar Soumah dit avoir été surpris de la déclaration qui a été faite à son insu par Amadou Diallo et Abdoulaye Camara.
« On a été convié à la réunion. Mais, j’ai été surpris, avant que je n’arrive, la déclaration avait été faite. Auparavant, quand on m’invite là-bas, on attend jusqu’à ce que je vienne. Les choses ne se font jamais à mon absence. Mais cette fois-ci, ils se sont pressés pour faire la déclaration. J’avais des représentants qui étaient dans la salle, mais qui n’ont pas été demandés pour donner leur avis sur la question. C’est la CNTG et l’USTG qui ont fait cette déclaration et qui l’ont lu à la hâte, sans le SLECG. Cette déclaration faite n’engage nullement le SLECG, parce que c’est une déclaration à laquelle on n’a pas pris part. On n’a pas demandé notre position, parce que nous avons fait des déclarations auparavant où nous avons dit qu’il faudrait qu’il y ait des mesures d’accompagnement, pourque nous puissions nous inscrire dans ce sens-là. Comme il n’y a pas eu de mesures d’accompagnement, ils ont entendu cela à travers des déclarations que nous faisons sur les ondes des radios. C’est pourquoi, ils se sont précipités pour faire cette déclaration sans nous », a-t-il déploré.
Alhassane Fofana