Le prélèvement des 5 et 2% de cotisations sur le salaire indiciaire des fonctionnaires de l’Etat et des retraités, en faveur des caisses de l’INAMO et de la CNPS, continue de susciter des grincements de dents au sein de la classe ouvrière en Guinée.
D’après le responsable de la communication du SLECG et membre du bureau exécutif national de l’USTG, qui a peint en noir ce prélèvement, aucun fonctionnaire n’a été consulté encore moins associé, dans le cadre de la mise en place de cette initiative.
Pire, il ajoute qu’aucun préalable n’a été défini en termes d’hôpitaux et de pharmacies ciblés, des types de maladies, ainsi que le nombre de personnes prises en charge dans chaque famille par l’INAMO et la caisse nationale de prévoyance sociale.
« Tant que tous ces préalables ne sont pas définis, nous disons non au prélèvement des 5%. C’est pourquoi nous appelons le gouvernement guinéen à sursoir à tout prélèvement et de mettre en place une véritable commission de sensibilisation, en donnant les préalables (…) Tant que cela n’est pas fait, nous disons non et nous allons utiliser tous les moyens légaux pour nous faire entendre et nous disons non au business syndical », a menacé Mohamed Bangoura » Roméo », invité de l’émission »Les chemins du savoir » de la radio Fim FM.
Le syndicaliste, en faisant allusion à Aboubacar Soumah, a dénoncé la violation de l’article 39 de la loi L027 qui stipule que tout agent de l’État ayant fait valoir ses droits à la retraite, perd d’office son droit d’appartenir à une organisation des agents de l’État.
Alors que l’affaire défraie la chronique, on apprend que le prélèvement des 5% sur le salaire indiciaire des fonctionnaires et retraités, entre en vigueur dès la fin de ce mois d’août.
Beaucoup de structures syndicales notamment celles de l’éducation menacent de battre le pavé contre cette décision dès la rentrée prochaine des classes.
A suivre…
Mosaiqueguinee.com