A la veille du coup d’envoi des examens nationaux en Guinée, le syndicat national de l’éducation (SNE), a fait un constat a mi-parcours sur le processus.
Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 21 juillet 2021, le SNE a relevé un certain nombre de dysfonctionnements, préjudiciables au déroulement desdits examens.
Il s’agit entre autres de :
– L’enrôlement des candidats à 72heures du baccalauréat;
-Les erreurs constatées sur les listes et les cartes des candidats;
– La réduction et l’éloignement des centres d’examens à la dernière minute;
– L’exclusion sans concertation préalable du mouvement syndical dans le processus d’organisation
du baccalauréat;
-Déficit de communication au tour du budget des examens.
Malgré cet état de fait, la structure syndicale a, tout de même, invité les enseignants qui seront concernés par le processus de surveillance et de correction à faire preuve de très grand sens de responsabilité en s’abstenant d’être complice ou coupable des actes d’antivaleurs qui soient de nature à ternir l’image de la corporation enseignante et à mettre en cause la transparence, la crédibilité et la sincérité de tout le processus; de la passation des épreuves, au secrétariat, en passant par la correction, la centralisation et la saisie des notes jusqu’à la proclamation des résultats.
Dans cette déclaration, le SNE dit également prendre acte de l’application des textes qui régissent ‘organisation des examens en République de Guinée et demande aussi au gouvernement l’application de tous les textes, les engagements et les protocoles d’accord signés entre lui et l’intersyndicale de l’éducation avant l’ouverture prochaine des classes.
Toutefois, le SNE a déplore le comportement des inspecteurs des finances, par endroit, dans le paiement des primes d’incitation des mois d’octobre et novembre 2020 à l’intérieur du pays. Beaucoup d’enseignants n’ont pas eu leur argent du fait de la précipitation des agents payeurs.
Ainsi, il a exigé de la commission nationale, le redéploiement d’une autre mission en vue de rétablir les enseignants dans leur droit.
Ci-dessous la déclaration du SNE