Le maintien de la pression de la CEDEAO sur les autorités de la transition, ne laisse pas indifférent le responsable du parti Union pour le progrès de la Guinée (UPG).
Jacques Gbonimy estime que ces multiples réactions de la CEDEAO sont dues au fait que jusque-là, rien n’a été dit à propos de la durée de la transition. Ce membre de l’ANAD, invite tout de même les dirigeants à accélérer les choses pour éviter d’autres sanctions plus sévères que les précédentes.
Il l’a dit ce lundi 13 décembre 2021, au cours d’un échange téléphonique avec mosaiqueguinee.com.
« Après la session de la CEDEAO hier, nous avons appris que les sanctions qui étaient imposées à la junte en Guinée restent maintenues, et la raison est aussi simple. C’est parce que jusqu’ici, il n’y a pas un délai pour la transition. Et nous pensons que le délai de 6 mois donné par la CEDEAO, est déjà un délai caduque, parce que la junte a déjà fait trois mois, mais on ne sait pas à quand commence ce délai de la CEDEAO. De l’autre côté, la junte dit que c’est le CNT qui va ficher le délai, mais le CNT n’est pas en place. Alors cela veut dire qu’on n’est pas encore dans le délai. Les sanctions de la CEDEAO sont restées dans l’état où elles étaient avant. Il n’y a pas eu de nouvelles sanctions il faut déjà se réjouir de ça. Nous demandons au CNRD de tout faire pour ne que nous tombions dans les sanctions plus dures de la part de la CEDEAO et des institutions internationales », a-t-il dit.
Mama Adama Sylla