Dans une déclaration rendue publique ce lundi, une vingtaine d’organisations de la société civile, réunies autour d’une plateforme appelée « Débout citoyen », ont menacé d’appeler à une journée ville morte pour exiger un dialogue entre le gouvernement et les partenaires afin de trouver une solution à la crise liée à la hausse du prix du carburant.
Au même moment, ces organisations disent avoir constaté entre autres, des menaces de manifestations politiques qui risquent, disent-elles, de perturber la sphère sociale.
C’est pourquoi, ces acteurs de la société civile demandent aux partis politiques «de sursoir à tout mot d’ordre de manifestation politique pouvant entrainer une déperdition des efforts des acteurs sociaux et la récupération politicienne sur un problème éminemment citoyen.»
Selon ces acteurs de la société civile, les arguments du gouvernement pour justifier la hausse du prix du carburant sont « faibles » et donnent l’impression d’une opacité et d’un raccourci. Ils demandent alors de réduire le prix du carburant à huit mille francs guinéens.
« Si rien n’est fait pour amorcer le dialogue dans les vingt-quatre heures, la dynamique débout citoyen demande aux citoyens guinéens d’observer une journée « ville morte », le mercredi 11 juillet 2018 », dit-on dans la déclaration.
Après cette crise, conclut-on, le « débout citoyen » exige du gouvernement l’organisation d’un audit du circuit d’approvisionnement et de gestion du carburant en Guinée.
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Le Rescapé N04)