De l’avis de plusieurs observateurs, le procès du massacre du 28 septembre 2009 et des jours qui ont suivi reprend sous haute tension ce lundi 13 novembre avec le début de l’audition des témoins. Du côté des parties civiles, on reste serein.
« Nous avons appris effectivement que les audiences reprennent ce lundi 13 novembre 2023 dans ce procès historique important pour notre pays. Nos organisations restent sereines et continuerons à soutenir les efforts des autorités pour que ce procès puisse aller jusqu’au bout car le peuple de Guinée a droit de savoir ce qui est arrivé à nos compatriotes le 28 septembre 2009 et les jours qui ont suivis. », a confié Alseny Sall dans un entretien qu’il a accordé à la rédaction de Mosaiqueguinee.com.
Avec le début de cette phase importante, Sall rappelle qu’il y a sûrement des personnes qui ne souhaitent pas que la vérité jaillisse lors de ce procès. Mais pour le responsable en charge de la communication de l’organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen, on doit s’investir pour que triomphe la vérité sur l’impunité.
« Comme vous le savez, il n’a pas été facile d’en arriver là, il a fallu lutter pendant plus de 13 ans pour obtenir l’ouverture de ce procès. Et vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a sûrement des gens qui ne souhaitent pas que la vérité soit sue sur ce qu’il s’est passé. Or cela fait partie de notre histoire. Le peuple a droit de savoir afin de pouvoir en tirer tous les enseignements qui s’imposent pour que plus jamais ça dans notre pays. Nous disons que notre devoir en tant que Guinéen est de travailler pour que la justice triomphe sur l’impunité car l’impunité est le terreau fertile du crime.»,a-t-il déclaré.
Enfin, pour la suite de ce procès, Sall espère que tout sera mis en place pour assurer la sécurité de tous les acteurs « nous osons croire que les autorités prendront toutes les dispositions pour renforcer le dispositif sécuritaire autour de ce procès, notamment pour les victimes que nous soutenons.»
Mosaiqueguinee.com