Le procès des évènements du 28 septembre 2009 vient d’être renvoyé au lundi 30 janvier prochain, pour la suite des débats.
Depuis ce matin, à l’issue de la clôture des questions adressées à l’ancien président Moussa Dadis Camara, c’est le colonel Blaise Goumou, ancien membre du service du colonel Moussa Tiégboro Camara qui était interrogé.
Dans ses réponses, le colonel Blaise ne s’est pas détourné du chemin de la négation qu’il à emprunté depuis sa venue à la barre ce mercredi matin. En répondant à une des questions du procureur, il affirmera ne pas « connaitre le régiment » et, à ce titre, il ne saurait dire « qui en était son commandant ».
Poursuivant, il dira que ni lui, encore moins un des hommes qui étaient à son commandement, n’arborait le béret rouge.
Au sujet du camp d’entrainement de Kaléah, le colonel Blaise Goumou a soutenu n’être allé là-bas qu’en août 2008 pour des instructions. D’ailleurs, son avocat va apporter à la prochaine audience, les preuves de ce que son client avance.
Même s’il reconnait être venu au stade, le colonel Blaise affirme qu’il n’est pas allé à l’intérieur et qu’il n’avait donc pas « vu des femmes en train de se faire violer ».
Depuis le début de ce procès, les différentes parties ne cessent d’évoquer l’existence d’une fausse commune dans laquelle seraient enfouie, beaucoup d’autres victimes des évènements du 28 septembre. Le colonel Blaise lui, soutient mordicus n’avoir « jamais entendu parler de fausse commune » et que c’est ici à ce procès, qu’il a appris cela.
De Hamdallaye jusqu’au stade le lundi 28 septembre 2009, jour de manifestation à l’appel des forces vives, le colonel Blaise soutient n’avoir constaté aucun problème.
« Il n’y a eu aucun problème. si Toumba n’était pas venu au stade, je ne serai pas là aujourd’hui », a-t-il dit.
MohamedNana Bangoura