Les victimes de violences sexuelles continuent de défiler, à huis clos, devant le tribunal criminel délocalisé de Dixinn dans le cadre des présumés massacres perpétrés au stade du 28 septembre en 2009.
Alors qu’on s’attendait à la fin de leurs auditions au terme de l’audience de ce mercredi, ces victimes de viol devront continuer à se succéder jusqu’à la semaine prochaine, au regard de leur effectif pléthorique. Selon Me Amadou Oury Diallo, un des conseils de la partie civile, c’est celle qui a comparu en deuxième lieu à l’audience d’hier qui a continué sa comparution ce mercredi. « Toutes les femmes victimes de viol n’ont pas été entendues. Celle qui était à la barre hier, a continué aujourd’hui. On a fini avec elle. Et puis une autre a comparu, elle a été entendue. Les questionnaires se trouvent au niveau de la défense. Certainement qu’on va terminer avec elle aujourd’hui mais on ne pourra pas finir avec toutes les femmes victimes de viol aujourd’hui, il va falloir attendre », a-t-il précisé, peu après la pause.
Il ajoute enfin qu’il reste un nombre important de femmes qui doit comparaître. « En tout, il reste encore quelques femmes qui doivent comparaître pour leurs dépositions », dit-il.
C’est le 15 février dernier que le huis clos a été ordonné par le tribunal pour la comparution exclusive des victimes de viol.
Alhassane Fofana