Poursuite ce lundi au tribunal criminel délocalisé de Dixinn dans l’enceinte de la cour d’appel de Conakry du procès du massacre du 28 septembre au stade du même nom.
La dernière audience a été marquée par la prise de parole de l’ex aide de camp de l’ex chef de la junte du CNDD, Aboubacar Diakité alias Toumba qui n’a pas manqué de charger ses coaccusés, notamment, Moussa Dadis Camara, Moussa Tiegboro Camara, Marcel Guilavogui ou encore Claude Pivi.
Pour le cas des deux derniers, leur avocat demande à Toumba Diakité d’apporter les preuves de ses allégations qu’il réfute d’un revers de la main.
« Personnellement, moi mes clients dans cette affaire, principalement le colonel Claude Pivi, le capitaine Marcel Guilavogui n’ont ni chaud ni froid par rapport aux déclarations du commandant Aboubacar Diakité dit Toumba. Ça ne nous intéresse pas, ça ne nous ébranle pas. Nous avons notre ligne de défense, le moment venu, nous développeront nos arguments qui vont innocenter nos clients. Toumba est libre de faire n’importe quelle déclaration, ça n’engage que lui. En criminel, il ne s’agit pas de faire des déclarations, il s’agit de rapporter des preuves. Ce lundi est un jour qui est attendu par tous, nous serons là et nous allons suivre. Mais ce que nous avons entendu déjà lors de ce premier passage, nous laisse de marbre. Ça ne nous ébranle pas, ça ne nous effraie pas. Pour nous, c’est loin d’une quelconque charge ou d’une quelconque preuve contre nous. Le moment venu, la justice fera la part des choses. Telle est notre appréciation, il est accusé au même titre que les autres. Chacun est libre de faire des déclarations », a martelé Me Salifou Beavogui, ajoutant, que « ses clients ne sont ni de près ni de loin impliqués dans cette affaire ; nous attendons celui qui rapportera les preuves du contraire principalement le ministère public qui est notre adversaire direct », a-t-il soutenu.
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