A Genève, le procès du milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz se poursuit après son ouverture lundi 11 janvier. Avec deux anciens partenaires, Frédéric Cilins et Sandra Merloni-Horemans, le milliardaire est accusé de corruption et de faux dans les titres dans le cadre des contrats miniers du Simandou.
En Guinée, le procès est suivi avec attention par l’actuel ministre de la citoyenneté et de l’unité nationale. Mamadou Taran Diallo, membre fondateur de l’association guinéenne pour la transparence (AGT) et la coalition Publiez ce que vous payez Guinée (PCQV), souhaite que justice soit faite.
Dans un entretien qu’il a accordé à la rédaction de mosaiqueguinee.com, l’ancien membre du comité de pilotage Afrique et président du premier conseil mondial de PCQV a dit ses attentes.
« Il n’y a pas meilleur lieu qu’un tribunal pour savoir qu’est-ce qui s’est passé. Est-ce qu’il y a des coupables? Et à quelles sanctions ils peuvent être exposés? Il faut saluer la tenue de ce procès à Genève et que finalement, formuler le vœux que nous aurions le déroulé complet de qu’est-ce qui s’est réellement passé et savoir si d’éventuel, il y a des coupables, quelles sanctions ils encourent et qu’est-ce qui peut revenir de biens à la république de Guinée, notre cher pays. Nous devons tous suivre avec intérêt et attention le déroulé de ce procès qui concerne notre pays et qui concerne un projet extrêmement important pour notre pays. Prions que les conséquences et les conclusions de ce procès fassent en sorte que tout le monde en tire des leçons et que notre secteur minier ne soit pas affecté à l’avenir par des cas de fraudes ou de corruption. On peut dire enfin, vivement la vérité sur le Simandou», a-t-il souhaité dans cet entretien.
Enfin en ce qui concerne le règlement à l’amiable de cette affaire avec la Guinée grâce à une facilitation de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, Mamadou Taran Diallo martèle que « ce n’est pas en dehors de la justice car, consacré par les textes en la matière».
Mohamed Bangoura