Délocalisé dans la salle de conférence de la commune de Ratoma, le procès qui oppose docteur Faya Millimono à ses anciens collaborateurs, s’est ouvert ce mercredi 24 février 2021.
A la barre les six accusés ont nié les faits de « diffamation » qui leurs sont reprochés.
L’ex vice-présidente du Conseil National des Jeunes du Bloc Libéral, Halimatou Diawadou, a rappelé que lors de cette conférence dont on parle, ils n’ont évoqué que le disfonctionnement majeur au sein du parti, mais aussi un détournement attribué à X. Peut-être ajoute-t-elle, « c’est là qu’il a estimé être diffamé. La seule fois que son nom a été cité expressément, c’est quand nous avons dit l’attitude dictatorial et antidémocratique de docteur Faya »
L’avocat de docteur Faya Millimono, Me Faya Gabriel Kamano avocat à la cour a déclaré que les accusés ont été incapables de fournir les preuves diffamatoires.
« C’est une diffamation par voie de presse…On avait dit à Thierno Boubacar et sieur, de rapporter les preuves avec un délai de 10 jours mais jusqu’à date, ils n’ont pu rapporter les preuves. Donc la conférence de presse qu’ils ont tenue visait simplement à saper et salir l’image de Faya. Et ils ont totalement incapables d’apporter les preuves. C’est de la pure diffamation. Ils ont seulement voulu nuire à l’image de docteur Faya », a laissé entendre son avocat.
Par contre Me Abdoul Thiam, l’avocat des 6 démissionnaires du BL lui prouve le contraire.
« On a apporté tous les éléments de preuves qu’on avait à notre possession par rapport à cette affaire de diffamation. Nous à date, conformément à l’article 98 de la loi portant sur la presse, tout ce qui a été dit lors de la conférence a été apporté. Et c’est défaut de preuves qu’on peut qualifier de diffamatoire. Mes clients ont dénoncé des disfonctionnements au sein du bloc liberal… », a-t-il précisé.
Après avoir entendu deux des six prévenus, le procès a été renvoyé au 10 mars prochain pour la suite des débats.
Aïssata Barry