La Guinée a seulement trois (3) mois pour ouvrir le procès des massacres du 28 septembre 2009. Un délai donné par la Cour Pénale Internationale, à la suite de la visite d’une mission à Conakry, il y a quelques jours.
Dans une interview accordée à notre rédaction ce mercredi 01 décembre, l’avocat des victimes croit fermement que ce procès attendu depuis 12 ans est tenable en trois mois c’est à dire au mois mars 2022, avec la volonté du gouvernement.
« L’arrivée de la CPI n’est pas anodine, puisque qu’elle a déjà effectué plusieurs missions en Guinée qui ont permis d’ailleurs à ce dossier de connaître des avancées à travers l’inculpation d’un certain nombre de personnes. Si la CPI revient après le changement de régime est salutaire puis qu’aujourd’hui nous avons une projection par rapport à la tenue de ce procès. Le délai de trois (3) mois il est absolument tenable et nous pensons qu’avec la conjugaison des efforts au niveau du gouvernement et des acteurs impliqués dans ce processus, il est fort probable que ce procès se tienne à date. Et si cette date n’est pas respectée c’est à la CPI de tirer les conséquences », estime maitre DS Bah.
Aïssata Barry