L’annonce de la tenue du procès du massacre du 28 septembre 2009 dans deux (2) mois est diversement appréciée par les acteurs concernés par cet événement douloureux.
A l’OGDH, on espère que les choses iront jusqu’au bout cette fois ci. L’organisation veut un procès en présence des accusés par les magistrats enquêteurs.
«Nous avons accueilli cette annonce avec beaucoup d’enthousiasme et espérons que cette fois que les choses iront jusqu’au bout. Vous n’êtes pas sans savoir que ce n’est pas la première fois que des annonces de ce genre soient tenues sur ce dossier. Par exemple, on nous avait fait croire lors de la dernière mission de la CPI en fin d’année dernière que ce procès allait s’ouvrir lors du premier trimestre 2022 ! Tel n’a pas été le cas comme vous avez dû le constater. En outre, nous ne voulons pas simplement un procès mais un procès en présence des accusés inculpés et qui garantit les préoccupations des victimes. A ce titre donc, nous allons suivre de près ce processus et nous allons l’évaluer au fur et à mesure s’il répond à nos attentes. Pour terminer, nous espérons que le Colonel Mamadi DOUMBOUYA et son gouvernement vont prendre les mesures nécessaires pour que ce dossier soit jugé afin de permettre aux victimes de recouvrir leur dignité et à la Guinée de tourner cette page sombre de son histoire », a fait savoir Alseny Sall, porte-parole de l’OGDH dans un entretien.
Aïssata Barry