Les plaidoiries et réquisitions dans le procès qui oppose le Chef de l’État Alpha Condé, à Fodé Baldé, responsable de la communication digitale de l’UFR et Mohamed Bangoura, directeur de publication du site mosaiqueguinee.com, n’ont finalement pas eu lieu, ce jeudi 1er Août, au TPI de Kaloum.
Dès l’ouverture de l’audience, la présidente Hadja Mariame Doumbouya, a d’abord donné la parole au ministère public qui a aussitôt sollicité auprès du tribunal, la réouverture des débats pourtant clos par depuis le lundi 22 Juillet.
Israël Kpoghomou a invoqué l’existence de nouveaux éléments qu’il compte apporter au tribunal et qui nécessitent ainsi un renvoi du jugement au 09 Septembre 2019.
La partie civile a également abondé dans le même sens que le ministère public. Me Lancei 3 Doumbouya dit ne pas faire obstacle à cette sollicitation de la part de la principale partie poursuivante dans cette affaire.
Une demande, immédiatement rejetée par la défense qui dit ne pas comprendre ce revirement spectaculaire du représentant du ministère public.
Me Mohamed Traoré, Me Salifou Béavogui et Me Thierno Souleymane Bah, ont sollicité à leur tour auprès du juge audiencier, la poursuite de la phase des plaidoiries et réquisitions par les parties au procès.
Au cas où la présidente n’acquiesce pas cette demande, ces avocats ont demandé un renvoi au mois de Janvier 2020.
Un acte soumis qui n’a pas été pris en compte par la juge Madame Mariame Doumbouya, qui décidera de renvoyer le procès au 09 Septembre prochain pour des raisons de vacances judiciaires.
Selon la citation directe délivrée par le parquet de Kaloum à leur encontre, Fodé Baldé et Mohamed Bangoura sont poursuivis pour diffusion et complicité de diffusion et mise à disposition de données de nature à troubler l’ordre public, ou à porter atteinte à la dignité humaine, par le biais d’un système informatique, et divulgation de fausses informations, des faits prévus et punis par les dispositions de la loi sur la cyber sécurité et protection des données à caractère personnel, alors qu’ils avaient été entendus sur PV à la police judiciaire pour diffamation et complicité de diffamation et atteinte à l’honneur du Chef de l’Etat guinéen.
Saidou Barry