Le budget prévisionnel pour l’organisation du procès des massacres du 28 septembre 2009, avait été fixé à plus 78 milliards GNF, y compris la part de contribution des partenaires.
La Guinée qui devrait prendre en charge 77% de ce budget, devait payer 60 milliards GNF avant que ce montant ne soit descendu à 20 milliards GNF.
Maintenant, à cause de nouveaux éléments énumérés, jeudi 26 septembre, par l’actuel ministre de la Justice, à savoir la construction d’une salle d’audience digne de nom et la préparation psychotechnique de l’ensemble du personnel qui se chargera de conduire le procès, le budget sera réévalué et pourrait par la suite être revu à la hausse.
«Le budget initial qui avait été dégagé par le comité de pilotage, n’est qu’indicatif. On n’avait pas tenu compte de tous ces nouveaux éléments qui viennent s’ajouter. Donc, après tout cela, il sera présenté au gouvernement et à ses partenaires pour le démarrage du procès», a laissé entendre le garde des sceaux guinéen.
Mamadou Lamine Fofana, a rappelé qu’il y a un accord de partenariat que le gouvernement guinéen a conclu avec les Nations Unies pour l’amélioration des fonds pour ce procès.
«Il y a un autre accord de partenariat qui a été signé entre la Guinée et le département d’Etat avant mon arrivée. L’Union Européenne est là à l’attente, plus d’autres bailleurs privés, qui n’attendent que la fixation du budget pour intervenir. Le budget n’est qu’initial, le vrai budget sera ficelé quand on prendra en compte tous ces éléments», a renchéri le chef de département de la Justice.
Mamadou Sagnane