Il y a 11 ans depuis que les massacres du 28 septembre 2009, ont eu lieu à Conakry. Plus d’une centaine de victimes avaient été enregistrées.
Jusque-là, aucune justice n’a été rendue, même s’il y a eu l’inculpation de certains cadres du pays.
C’est pourquoi à travers une déclaration, la Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale internationale (CG-CPI), a une nouvelle fois demandé la tenue du procès des massacres du 28 septembre en Guinée, en rappelant la situation des victimes qui ont soif de cette justice.
« En tentant compte de beaucoup de facteurs, notamment le nombre important de victimes, le temps déjà écoulé, mais surtout pour lutter contre l’impunité en Guinée, nous sommes favorables à ce que le procès des massacres du 28 septembre se tienne en Guinée. Nous relevons également que depuis l’ouverture des enquêtes en février 2010, devant les juridictions guinéennes, beaucoup de victimes sont décédées, certaines sont malades et vivent dans la précarité la plus absolue. A ce triste constat, il faut ajouter la situation des femmes répudiées par leurs maris et celles atteintes du V.I.H SIDA, suite au viol dont elles ont été victimes. Sans oublier les enfants orphelins déscolarisés qui doivent être normalement assistés », a révélé Me Hamidou Barry.
Poursuivant, il lance un appel pour l’ouverture de ce procès sans délai.
« Nous lançons un appel au gouvernement guinéen, au comité de pilotage, aux partenaires bi et multilatéraux pour l’indemnisation provisoire des victimes des massacres du 28 septembre et l’ouverture d’un procès juste et équitable en Guinée », plaide cet avocat.
La Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale a enfin apporté son soutien à la Cour Pénale internationale qui a acquitté Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
Aissata Barry