Depuis quelques semaines, le ministre des travaux publics, comme il l’a annoncé lors de la présentation de son bilan de 100 jours passés à la tête du département, ouvre des chantiers d’infrastructures routières partout dans le pays
Le président de la république, veut donc marquer son deuxième mandat avec l’ambition de réussir le défi de la réhabilitation du réseau routier, qui est en grande partie, dans un état lamentable.
A Conakry, outre la construction et la réfection des voiries urbaines de la capitale guinéenne, il est aussi prévu, la construction des échangeurs notamment sur la route le prince.
Quatre échangeurs au total, sont prévus aux ronds-points de Hamdallaye, Bambeto, Cosa et Cité enco5.
Ils devront, à coup sûr, une fois achevés, permettre de fluidifier davantage la circulation au grand bonheur des usagers.
Mais pour l’heure, il n’y a que la réalisation des échangeurs de Hamdallaye et de Bambeto, qui semble se dessiner.
Les deux autres dont les études de faisabilité n’ont pas été encore bouclées, le financement espéré de la BID, n’est, pas aussi bouclé.
Pour le cas des échangeurs à Hamdallaye et à Bambeto, les études de faisabilité, ont été faites et bouclées par le cabinet Louis Berger et le financement totalement acquis et approuvé depuis mai 2018, avant la nomination de l’actuelle équipe gouvernementale concernant celui de Hamdallaye.
La signature pour le financement de cet échangeur, est intervenue, le 21 juin 2018 à Conakry entre les parties guinéenne et koweïtienne, qui sont, faut-il le rappeler, les principaux bailleurs de fonds à hauteur de 27 millions de dollars.
Le projet de ces deux échangeurs, a été déjà voté à l’assemblée nationale, donc tous les obstacles liés à sa réalisation sont levés.
En ce qui concerne l’échangeur de Bambeto qui doit être financé par le fonds d’Abu D’Abi, les engagements ont été pris et il reste à ce jour pour le partenaire, de faire valider le projet par le conseil d’administration de la structure, avant de libérer les fonds.
Cela ayant retardé, l’implication du premier ministre, a donc été sollicité.
Celui-ci en séjour en ce moment dans ce petit pays pétrodollars du Golfe, a pu obtenir du partenaire, des garanties de l’examen du dossier, par son conseil d’administration, au plus tard au mois de Janvier.
En termes plus clair, l’espoir d’un financement est très grand, comme il l’a été depuis des temps, mais il n’est pas encore effectif.
À préciser que le coût global de la réalisation de ces deux échangeurs, est estimé à 52 millions de dollars.
Ce montant inclut tout aussi, l’élargissement des transversales à deux fois deux fois qui traversent ces ronds points.
Quand au délai d’exécution, on apprend que par anticipation, le département des travaux publics, avant même de boucler le financement pour le deuxième échangeur, est en train de préparer le cahier d’appel d’offres.
Nous y reviendrons !
Mosaiqueguinee