Après le SLECG, ce sont la CNTG et l’USTG qui viennent d’obtenir des mains du gouvernement, le maintien de l’ancienne valeur monétaire du point d’indice à 1030 et 977 au lieu de 751 à 698.
Face à cet acquis, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) indique que ces deux fédérations syndicales sont en train de profiter des fruits du combat qu’il a mené.
Joint au téléphone, par la rédaction demosaiqueguinee.com, le secrétaire général du SLECG a ouvertement réclamé la paternité de cet acquis.
«Ils ne font que marcher sur nos pas, c’est le fruit de notre combat. Ils veulent seulement se faire adjuger la paternité, mais ce n’est pas vrai, l’opinion nationale et internationale sont témoins de notre combat, donc ce n’est pas leur œuvre, c’est nous. Donc, ils n’ont pas à s’enorgueillir pour ça, c’est grâce à nous. Ils veulent seulement tromper l’opinion nationale, sinon ils n’ont rien fait», précise Aboubacar Soumah.
L’on se souvient, la CNTG s’était énergiquement opposée à toute remis en cause de l’ancien protocole. Mais malheureusement, la réalité du terrain a donné raison à Aboubacar Soumah et Cie. C’est pourquoi, le secrétaire général du SLECG, s’est félicité de la remise en cause de ce protocole d’accord ayant permis l’obtention de cet acquis.
« Ils ont signé un protocole qui fait étalage du payement sur deux ans, maintenant la remise en cause de ce protocole n’émane pas d’eux. Déjà, eux ils avaient dit qu’il est hors de question qu’on remette en cause ce protocole. Donc, si ce protocole est remis en cause, c’est grâce à nous et non eux », conclut Aboubacar Soumah.
Alhassane Fofana