Décidément, rien n’y fait, le bras de fer entre le SLECG et le SNAESURS, au sujet du recensement des enseignants du supérieur, continue, malgré tous les accords ici et là, malgré tout ce qu’on entend.
En cause, la même pomme de discorde comme au début, à savoir la présence d’éléments issus du SLECG, dans l’équipe d’agents devant procéder à ce recensement dans les universités publiques du pays.
Suite aux déclarations, mardi du numéro 1 du SLECG, qui se targuait du fait que ce sont leurs agents eux-mêmes qui avaient procédé au recensement dans les universités de Kankan et de Faranah, le 2èm secrétaire chargé à l’information et à la communication du SNAESURS, par ailleurs enseignant chercheur à l’Université Julius Nyéréré de Kankan, n’y est pas allé de mains molles, pour démentir Aboubacar Soumah et apporter des précisions.
« C’est faux et archi-faux, le recensement n’a pas eu lieu à l’Université de Kankan (…) Sur la liste des indépendants, qui nous a été communiquée par Dr Bano, il a été dit que c’est un certain Yero Bah qui devait venir pour le recensement, mais, sur le terrain c’est un certain Tely qui est venu, à qui, on a dit, que nous ne sommes pas contre le recensement (…) mais, nous voudrons qu’il soit effectué par des indépendants et non par les membres du SLECG, car nous n’avons pas participé à leur grève. Mais nous sommes prêts à être recensés avec des indépendants », a clarifié ISaï Haba, joint par notre rédaction, dans la soirée de ce mardi.
A la suite de notre interlocuteur, d’autres acteurs majeurs engagés dans ces opérations de recensement, à Kankan, ont corroboré le même démenti.
Nous y reviendrons !
Focus mosaiqueguinee.com