La réaction du collectif d’avocats de la société d’investissement, de promotion domiciliaire et de construction (SIPDC), ne s’est pas fait attendre, après la récupération des immeubles Résidences 2000, par le CNRD.
En conférence de presse, ce lundi à la maison de la presse, les avocats de cette société qui fait la promotion des « Résidences 2000 » ont menacé de saisir les juridictions nationales et internationales, contre l’Etat guinéen.
« Le domaine a été viabilisé, il nous appartient de saisir la justice, mais avant, nous allons faire appel à une expertise pour évaluer tout ce que ça représente avant d’aller devant les juridictions. Nous avons en perspectives de saisir les juridictions nationales et internationales, ça sera une procédure publique (…) Ces investisseurs ont cru à la Guinée, ils ont eu confiance à la Guinée en 1998. Cette famille Kadoura qui a fondé cette société a estimé que la Guinée présentait toutes les garanties nécessaires pour un investissement de cette taille. La seule exigence de la famille était que l’Etat guinéen lui octroie un domaine à titre de propriété. Ainsi, l’Etat guinéen a accepté d’accomplir cette obligation en octroyant par voie de titre foncier, suivant un décret, le domaine résidence 2000, il ne s’agissait pas d’un bail. Cette société est créée par la famille Kadoura, constituée d’investisseurs étrangers venus de l’Espagne »a expliqué Sékou Koundiano, un des avocats de SIPDC.
Selon lui, il s’agissait d’un domaine qui servait de dépotoir qui partait de l’ancienne ambassade du Japon jusqu’au niveau du palais du peuple.
Sur cet espace vide et inoccupé, le sieur Kadoura a commencé de construire par le remblai des lieux jusqu’à l’hôtel Onomo.
Ce remblai porte aujourd’hui les neuf (9) immeubles de la Résidence 2000, avec un investissement de 40 millions de dollars, a-t-il précisé devant la presse.
Saidou Barry