Depuis plus d’une année, la route nationale Coyah-Mamou est en pleine réhabilitation dans le cadre de son extension. Les usagers de cette route éprouvent d’énormes difficultés à cause des poussières qui envahissent les voitures tout en les empêchant de bien circuler ainsi que les riverains. Une pollution de l’air qui vient s’ajouter à bien d’autres problèmes, selon Jacques Gbonimy. Le président du parti UPG prévient que si rien n’est fait d’ici la saison des grandes pluies, le pire risquerait de se produire. Il l’a dit dans une interview qu’il a accordée à la rédaction de mosaiqueguinee.com
” La route Coyah-Mamou qui est aujourd’hui un vrai problème pour les guinéens à cause du fait que des chinois qui sont mis sur cette route et qui ont tout décapé de Coyah, Mamou jusqu’à Dabola sans aucune mesure programmative sans tenir compte des populations riveraines qui sont dans une poussière énorme. Et sans tenir compte de ce qui va arriver en saison des pluies. Il se trouve que le travail ne se poursuit pas comme ça se doit pour au moins aider les usagers de la route pour pouvoir voyager sans problème. Parce que, moi mon dernier passage sur cette route, quand un premier véhicule passe vous êtes obligés de ralentir, parce que la visibilité n’est pas là à cause de la poussière. Et moi, j’avais dit que cette poussière, c’est celle qui avait envahi Conakry et l’avion emmenant les vaccins n’avait pas pu atterrir. Ce n’est pas de la poussière venue du Sahel, mais une poussière produite sur cette route par ces tonnages qui montent sur cette route quand les véhicules passent. Si l’État ne prend pas garde, si les mesures ne sont prises, la capitale Conakry serait coupée de l’intérieur. Parce que, quand les grandes pluies vont arriver cette poussière va se transformer en boue et aucun véhicule ne pourra grimper les deux grandes collines entre Coyah-Kindia et entre Kindia-Mamou “, a alerté Jacques Gbonimy, président de l’UPG dans un entretien accordé à mosaiqueguinee.com.
Mama Adama Sylla