Le coordinateur du collectif des avocats en charge de la défense des détenus de L’UFDG et de l’ANAD est formel. Nul ne peut nier que l’ancien président de la délégation spéciale de Kindia a été soumis à un traitement spécial depuis son retour en prison il y a plus d’une semaine. Contrairement à la dernière sortie médiatique du directeur national de l’administration pénitentiaire dans un média local, Me Mohamed Traoré révèle que ce n’est que le lundi 16 Août 2021 qu’il a été permis à Abdoulaye Bah d’accomplir ses prières quotidiennes à la mosquée de la maison centrale.
« On ne peut pas dire que Monsieur Abdoulaye Bah est en isolement. Mais il faut reconnaître que sa liberté de mouvement était jusqu’à aujourd’hui réduite par l’administration pénitentiaire et ce, depuis qu’il a été incarcéré à la suite de la révocation de la semi-liberté dont il bénéficiait. Il ne lui était même pas permis de se rendre à la mosquée pour prier contrairement aux autres détenus. Personne ne peut nier cela. Ce n’est donc pas de simples spéculations. C’est la stricte réalité. Ce n’est que ce lundi qu’il a commencé à prier à la mosquée de la prison sur autorisation de la même administration pénitentiaire. Là aussi personne ne peut le nier. S’il lui interdit par exemple de prier avec les autres détenus, qui peut dire qu’il n’est pas soumis à un traitement » particulier » ? Et qu’est-ce qui peut expliquer ce traitement « particulier » ?. On espère que toutes les restrictions auxquelles il est soumis seront levées afin qu’il soit traité de la même que les autres détenus se trouvant dans les mêmes conditions que lui. C’est un détenu très correct, très respectueux du règlement en vigueur au niveau de la maison centrale, bref, c’est un détenu modèle. Il n’y a donc aucune raison qu’il soit soumis à des mesures injustifiées », a-t-il martelé dans cet entretien.
Mônêmoundomma