Ce lundi, 2 avril, le Chef de l’Etat, Pr Alpha Condé a rencontré le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo au palais Sékhoutoureya pour parler de la crise postélectorale qui secoue le pays depuis plus d’un mois.
Au sortir de cette rencontre, les manifestations ont été séance tenante suspendues.
Impliqué dès au début de cette crise avec des initiatives et des cadres de concentration pour préserver la paix dans le pays en trouvant un terrain d’entente entre les acteurs engagés dans le processus électoral, Sekou Koureissy Condé, Président de la Convention des Acteurs Non-Etatiques de Guinée (CANEG) joint au téléphone ce mardi, 3 avril depuis Dakar par un reporter de mosiaqueguinee.com s’est félicité de cette rencontre qui a permis de baisser la tension tout en faisant une proposition.
« Je considère que le dialogue est le seul moyen d’aboutir à la paix et à la compréhension mutuelle. Dorénavant, je souhaiterais qu’il y ait des techniciens intermédiaires pour préparer ces rencontres avec le Chef de l’Etat et le chef de file de l’opposition pour que les décisions finales soient applicables immédiatement », souhaite-t-il.
Poursuivant, Sekou Koureissy Condé s’est aussi prononcé sur ce comité de suivi de l’accord du 12 octobre qui selon lui est une façon de le redynamiser d’avance, mais il se demande qui de leur médiation et des manifestations de rue a bien pu favoriser ce dialogue entre le Chef de l’Etat et le chef de file de l’opposition.
« La question que l’on se pose est: est-ce que ce sont les manifestations qui ont conduit à cette rencontre ou bien ce sont les missions de consultation et de concentration. Parce que, nous devons développer ce qui a permis cela. Je souhaite que ce soit ces différentes initiatives pour la paix qui aient contribué à cette rencontre et pas parce qu’il y a eu la pression des manifestations », a conclu le directeur de African Crisis Group.
Aissata Barry