En prélude de la manifestation du 09 mars 2023, une délégation du Secrétariat Général des Affaires Religieuses avec à sa tête le premier responsable du département a été reçue par des dirigeants du parti UFR. La mission était porteur d’un message en faveur de la paix et de la cohésion sociale.
Selon nos informations, après avoir bien écouté le message véhiculé par la délégation, les responsables de l’UFR ont expliqué les causes de ce qui a amené la crise de confiance.
Pour le parti de l’ancien premier ministre, il revient à la junte militaire de rétablir la confiance à travers des actes concrets d’apaisement.
« Nous avons précisé que la Paix est un comportement. Et que c’est par les agissements du CNRD que la méfiance s’est installée, que la paix s’est fragilisée. Il revient alors au CNRD d’agir de sorte à rétablir la confiance, à aller à l’apaisement. Et cela est possible si la volonté politique y est », précise une bonne source.
Aussi, l’UFR a rappelé les exigences des forces vives de Guinée.
« Nous n’avons pas manqué de rappeler à la délégation nos points de revendications contenus dans le mémorandum que nous avons remis au Premier ministre le 10 novembre 2022 tout en espérant que cette fois-ci nos revendications seront prises en compte. Et que le dialogue sera ouvert conformément à l’article 77 de la charte sous l’égide de la CEDEAO en présence des partenaires techniques et financiers le G5 », rapporte nos informateurs.
Enfin, la formation politique du premier ministre Touré a fait savoir que c’est conformément à l’article 8 de la charte de la transition qu’elle a décidé d’exercer les droits qui lui sont dévolus.
« Nous avons également précisé à la délégation que c’est après de nombreuses déclarations et nombreux mémos déposés que nous décidons d’exercer notre droit à manifester consacré par l’article 8 et les accords régionaux et internationaux ratifiés par la Guinée que le CNRD a réhabilité dans son ordonnance N001 ».
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