Préalablement prévue pour juin et juillet 2023, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a officiellement été décalée à janvier 2024 hier par la Confédération Africaine de Football (CAF) au sortir d’une rencontre.
Pour l’analyste sportif Thierno Saidou Diakité, ce report de 6 mois aura certainement un impact sur l’édition de 2025 qui sera certainement reportée à 2026. C’est pourquoi, estime il, ce report est un boulevard que devraient saisir les autorités guinéennes, pour mettre les bouchers doubles pour la réalisation des infracteurs.
« Si la CAF a décidé hier de reporter la CAN 2023 à janvier 2024, cela va s’en dire que l’édition de 2025 connaitra forcément un glissement sur 2026. Cependant, on attend encore la décision de la CAF parce que les éditions de 2012 et 2013, ont été organisées sur deux années successives. Donc, on attend encore la décision finale du comité exécutif de l’institution à cet effet qui, dans sa réunion d’hier, il parait, la CAN 2025 était également à l’ordre du jour. Mais d’ores et déjà, je pense que c’est un ballon d’oxygène qui nous est offert. Il faut aussi préciser que l’un dans l’autre, si les chantiers ne sont pas ouverts cette année, on va être un peu en retard par rapport à l’échéance de 2025 parce que vous savez que les sociétés retenues pour les travaux, se sont engagées à les réaliser sur un délai de 24 mois. Ça va être juste parce que selon les cahiers de charge de la CAF, les infrastructures pour la CAN doivent être rendues sur le délai de moins un an de l’année de l’organisation de la compétition. Ça veut dire que si l’année 2025 est retenue pour la Guinée, nous devrions rendre les infrastructures en 2024 comme l’a fait la Côte d’Ivoire cette année », a-t-il expliqué.
MohamedNana Bangoura