Conformément à l’invitation de l’inspecteur général du travail, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) s’est rendu ce mardi au ministère de la Fonction Publique pour la reprise des négociations avec le gouvernement guinéen. Les pourparlers doivent porter sur le salaire de base des enseignants mais le SLECG pose des préalables.
Les débats de cette journée étaient essentiellement axés sur un certain nombre de préalables formulés par la partie syndicale à l’endroit du gouvernement. Le SLECG exige entre autres :
- L’arrêt de l’ingérence des autorités administratives dans les affaires syndicales et le virement du salaire des enseignants nouvellement engagés;
- l’engagement à la fonction publique de dix (10) enseignants homologues localisés à Kindia;
- le rétablissement dans leur droit des enseignants de Kindia, Labé, Gamal, mutés pour fait de grève;
- le payement des 40% de rappel pour les retraités de 2017;
- le reclassement des admis au 2eme certificat et leur prise en charge;
- la poursuite des « loubards » qui ont attaqué le siège du SLECG;
- le payement des primes de négociations.
«A défaut du respect de ces préalables, il ne sera pas question d’ouvrir un couloir de négociations», précise Mohamed Bangoura, membre de la délégation syndicale.
La partie gouvernementale a donc demandé un temps, une semaine, pour pouvoir apporter des éléments de réponse aux préalables des enseignants. L’inspecteur général du travail s’est dit satisfait de l’atmosphère de « cordialité» qui a caractérisé la rencontre d’aujourd’hui.
Rendez-vous est donc pris pour le mardi prochain à 10h, pour la suite.
Nous y reviendrons.
Alhassane Fofana depuis la Fonction Publique.