Le président de l’UFDG s’est vu empêcher une nouvelle fois de quitter la Guinée pour se rendre aux obsèques de l’ancien premier ministre ivoirien Ahmed Bakayoko. Avant lui, d’autres leaders politiques ont été confrontés à cette réalité.
Réagissant à cet effet sur ses canaux de communication ce vendredi, Bah Oury président de l’UDRG a fait savoir qu’empêcher un citoyen de circuler devait s’appuyer sur des faits juridiques bien établis.
« Le principe de la libre circulation des personnes et de leurs biens, surtout la libre circulation des personnes est un droit constitutionnel. S’il y a des aspects qui font qu’un citoyen soit, pour une raison ou pour une autre, empêché de circuler librement, il faudrait que cela s’appuie sur des faits juridiques bien établis pour que nous ne soyons pas dans un Etat de non droit, mais que le droit soit l’élément essentiel qui peut nous indiquer qui a droit à quoi et qui ne l’a pas », a indiqué l’opposant.
Poursuivant, Bah Oury a invité les autorités au respect des textes juridiques pour garantir l’Etat de droit pour tous
« Il faut que le principe du respect du droit ainsi que de ses règles soit porté à tous les niveaux, au niveau de toutes les autorités. Qu’elles soient judiciaires ou exécutives, elles doivent se conformer à ce principe. Parce que c’est comme ça que les fondamentaux de l’Etat de droit peuvent être respectés. Il ne faudrait pas que les choses soient à géométrie variable parce que cela peut conduire à des attitudes discriminatoires à l’égard d’un citoyen« , a-t-il souligné.
Hadjiratou Bah