Alors que le comité de suivi avait repris ses activités, l’opposition républicaine a annoncé son retrait, à cause dit-elle du manque de volonté de la part du pouvoir en place d’accéder à ses revendications.
Joint ce samedi, 12 mai 2018, le président du parti de l’Unité et du Progrès de Guinée (UPG) de Feu Jean Marie Doré, Me Jean Alfred Mathos a, au cours de son intervention, affirmé qu’il n’est pas du tout surpris de cette décision de l’opposition de se retirer de ce comité. Parce qu’estime-t-il, chacun campe sur ses positions.
« Je savais que les mêmes causes amèneraient les mêmes effets. Le problème de ce comité, c’est qu’il n’a pas suffisamment d’autorité arbitrale nécessaire qui lui permettrait de trancher définitivement les problèmes. C’était naïf d’y aller, parce que ce n’est pas convenu que le parti au pouvoir ou l’UFR, chacun puisse essayer de laisser ce qu’il prétend avoir. Si chacun campe sur ses positions, ce comité va tourner en rond. Si le premier comité n’a pas prospéré, comment celui-ci puisse l’être à son tour ? C’est pour cette raison que je ne suis pas surpris que l’opposition se retire de ce comité », a-t-il laissé entendre.
Selon lui, quitter ce comité, c’est revenir à la case de départ. Par conséquent, la solution serait de reprendre les élections dans les zones qui font l’objet de contentieux électoral et installer les maires où il n’y a pas eu de contentieux.
Me Alfred Malthos appelle à un esprit de sursaut de la part de chaque acteur afin de faire bouger les lignes.
« Je pense que chacun doit mettre de l’eau dans son vin pour que nous avancions », a conclu le leader de l’UPG.
Marly Sall