Le chef de la diplomatie européenne a annoncé des sanctions contre cinq anciens membres du CNDD accusés de crimes contre l’humanité.
Asmaou Diallo présidente de l’Association des victimes parents et Amis des massacres du 28 septembre se dit satisfaite de cette décision de l’UE.
« Nous sommes animés par des sentiments de satisfaction. Ces sanctions annoncées ont remué les choses parce qu’on ne parlait plus du 28 septembre, et aujourd’hui tout le monde se rappelle. Nous espérons que ça ne va pas s’arrêter à ces cinq (5), parce que ce ne sont pas seulement ces cinq-là qui ont commandité ce massacre, par exemple les inculpés sont au nombre de 13, ce ne sont pas les cinq-là seulement qui doivent être sanctionnés, mais chaque chose un début », a-t-elle indiqué.
Poursuivant, Asmaou Diallo, a invité d’autres Etats à prendre les mêmes mesures contre toutes les personnes citées dans ce dossier.
« Ça nous met à l’aise parce qu’aujourd’hui tout le monde voit que c’est important et c’est nécessaire d’aller à un procès, à partir du moment qu’on sanctionne quelques-uns parmi ceux qui étaient au commande en ce moment. Il faut absolument nettoyer la plaie et aller à un procès, parce que sans le procès on ne peut vraiment pas avancer. Et cela nous empêche aujourd’hui de commémorer la journée du 28 septembre 1958, on ne parle que du 28 septembre 2009, alors il faudrait qu’on arrive à éradiquer cela. On espère que les sanctions vont continuer à tomber pas seulement avec l’union européenne mais aussi avec d’autres États », a-t-elle invité.
Hadjiratou Bah