Le comité de santé et d’hygiène en abrégé (COSAH), est une structure représentative des populations au sein des administrations des centres de santé publics.
Malheureusement, ces membres composés de volontaires, qui sont une sorte d’interface entre les communautés et structures de santé, ne sont pas pris en charge par l’état guinéen, chose qui a poussé plus d’un parmi eux à se décourager.
Ousmane Cherif Diallo, est le président du COSAH au centre de santé de DIBYA, depuis 3 ans.
Selon lui, si les agents de santé, croient en leur Directeur, la population quant à elle se fait aider par les COSAH, précise notre interlocuteur.
«Nous jouons l’intermédiaire dans les centres de santé, pour qu’il y ait la transparence entre communautés et les structures sanitaires sur la gratuité des produits en les sensibilisant de porte à porte sur l’importance des hôpitaux, d’aller vers les structures hospitalières», a-t-il indiqué.
Plus loin, il déplore la difficile cohabitation entre certains chefs de centres de santé et ces représentant des citoyens.
«Les centres de santé sont faits pour la communauté, mais si les représentants des populations ne sont pas considérés, comment voulez-vous qu’ils fassent leur travail ? Au-delà de tout, les membres du COSAH ne sont pas rémunérés, si c’est n’est pas pour endosser les papiers», avant d’ajouter «les centres sont transformés en lieux de commerces, même un stagiaire est mieux considéré qu’un membre du comité de et d’hygiène (cosah)», a-t-il regretté.
Pourtant les centres de santé sont les prérogatives de la commune, mais en vain !
Abdoulaye Keita