C’est une affaire qui remonte au mois de mars 2020, quand 42 partisans du FNDC, tous issus de la région forestière ont été arrêtés et déportés à Kankan, pour les besoins d’enquête sur les violences postélectorales en marge du double scrutin du 22 mars.
Depuis, le dossier a connu plusieurs rebondissements notamment la libération de 35 prévenus.
Cependant, 7 partisans du front (le reste des 42) continuent de croupir en prison. Une situation qui commence à agacer les avocats du FDNC, dont Me Salifou Béavogui.
« Nos clients sont en prison à Kankan, ne savent plus à quel saint se vouer. Nous demandons l’ouverture rapide d’un procès. A défaut, leur remise en liberté. Parce que, il n’y a pas de raisons que les personnes avec lesquelles ils ont été interpelés aient été remises en liberté et que eux ils restent en prison. Ils ont été suffisamment entendus, ils ne vont pas fuir », a-t-il réclamé.
Pour rappel, les 7 partisans du FNDC qui continuent de séjourner à la maison centrale de Kankan, sont tous originaires de la localité de Samoé, située à quelques kilomètres de la ville de N’Zérékoré.
Leurs cas ont été déclarés récemment par le maire Koly Daniel Théa, différents de ceux des 35 autres, libérés au mois d’octobre dernier.
MohamedNana Bangoura