Dans son objectif d’accompagner la transition, le Conseil National des Organisations de la Société Civile (CNOSC) par l’entremise du Comité de Suivi de la Transition (CST) a validé le samedi 19 mars dernier, le bureau local du CST de Simambossia.
L’objectif consiste à sensibiliser les populations de ce quartier de la commune de Ratoma, sur la nécessité d’accompagner et de soutenir les bonnes actions de la transition et, également, à comprendre les défis de celle-ci tout en refusant toute sorte de manipulation et de division communautariste.
S’adressant à leurs hôtes, Tiranké Kaba, coordinatrice locale du CST n’a pas manqué de relever qu’en dépit du fait que Simambossia soit le plus grand quartier de Ratoma (28 133 habitants), ce quartier est en manque d’infrastructures sociales de base.
« La dynamique participative qui a soutenu cette initiative doit permettre une synergie de toutes les couches afin de mettre en œuvre rationnellement les différentes actions qui nous conduirons à la réussite des objectifs qui nous seront assignés. À l’ère de la mondialisation caractérisée par le développement des communications et des échanges, les besoins de concertations et d’ouverture, c’est tout naturellement que les collectivités soient devenues des centres incontournables d’intérêt économique, politique, sociales et d’échange car le développement durable passe par une implication forte des collectivités », a-t-elle dit.
Prenant la parole à cette occasion, Gabriel Haba, Coordinateur national du CST s’est dit satisfait de cette rencontre et a promis de transmettre les préoccupations de ces populations, aux gouvernants à qui il revient de les satisfaire.
« Nous avons rencontré des populations en âme et conscience qui ont exprimé une certaine réalité du quartier qui nous ont touché. On ne peut pas croire que Simanbossia étant le plus grand de la commune de Ratoma avec 13 secteurs, n’a aucun service public qui sert les populations. Il n’y a pas de centre de santé, il n’y a pas d’école publique à Simanbossia, il n’y a pas de route à Simanbossia, il n’y a pas un service qui aide les populations à trouver des solutions à leurs besoins existentiels. Ça, c’est le résultat d’une mauvaise gouvernance qui a longtemps fatigué notre pays. Donc, nous leur avons dit que si réellement vous voulez désormais que ces réalités-là soient un souvenir du quartier, amenons nos autorités par de bonnes actions, par notre soutien aux bonnes actions à comprendre ces réalités là pour qu’ils puissent tenir compte dans leurs agissements. Nous, c’est vrai que nous ne sommes pas des gouvernants, nous n’avons pas les moyens de satisfaire leurs besoins mais notre rôle, c’est de transmettre leurs préoccupations aux gouvernants, à commencer par le CNRD en passant par le gouvernement jusqu’au CNT pour que les préoccupations que les populations expriment soient prises en compte dans la résolution des problèmes de société », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, Gabriel Haba a promis de poursuivre ces actions de sensibilisation dans tous les quartiers de Conakry et à l’intérieur du pays ce, dans le but de faciliter les rapports entre les populations et leur permettre d’exprimer leurs problèmes.
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