Lors des dernières négociations entre le gouvernement et le SLECG, en vue de désamorcer la crise qui secouait le secteur de l’éducation, sur proposition et instruction du premier ministre, chef du gouvernement, il aurait été proposé au syndicat d’Aboubacar Soumah, une revalorisation substantielle sur les primes des enseignants en attendant de savoir ce que donneraient les opérations de recensement.
Cependant, selon une source proche des deux camps, le secrétaire général du SLECG s’était diamétralement opposé à cette proposition, qui semblait pourtant avantageuse pour les enseignants.
« Au moment chaud de la grève, le gouvernement avait proposé des primes de documentation, de préparation, de craie et de zone, aux enseignants en attendant la fin des opérations de recensement…. Mais le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, s’était opposé à cette proposition du gouvernement en campant mordicus sur les huit millions », a révélé notre source, tout en ajoutant « en matière de négociation, on ne doit pas rejeter une proposition de l’employeur », a-t-elle rappelé.
A en croire cette source, ces primes additionnées, auraient pu permettre à chaque enseignant, en fonction de sa zone, de se retrouver avec un salaire compris entre 3 millions et 4 millions 500 mille.
A date, à cause du radicalisme extrême du secrétaire général du SLECG, les enseignants de Guinée, n’ont pour le moment obtenu ni les huit millions derrière lesquels ils courent depuis toujours, ni ce ‘’lot de consolation’’ qu’auraient pu constituer ces primes additionnées.
Conséquence, de l’avis de moult observateurs, l’intransigeance aveugle dont a toujours fait montre Aboubacar Soumah, se répercute aujourd’hui sur l’ensemble des enseignants de Guinée, des enseignants qui vivent toujours avec l’illusion d’optique des huit millions qui n’arriveront peut-être pas, du moins, à en juger par l’allure où vont les choses.
Mosaiqueguinee.com
Mais où est le problème selon vous . C’est pas une révélation çà chère journaliste. Cela était connus de tous les enseignants. Le mot d’ordre des enseignants était les huit millions finalement négociable. Ne créez pas un autre saga confusionnellle entre le Mr et ses paires à la proche de la rentrée scolaires.