Alors qu’Aboubacar Soumah se dit désormais secrétaire général du SLECG, Seny Sylla, le conseiller chargé des questions pédagogiques au ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation met le pied dans le plat. Considérannt ce congrès d’illégal, il le rejette en bloc alors que c’est celui-ci qui a porté Aboubacar Soumah à la tête du SLEECG. C’est au cours d’une conférence de presse dudit ministère tenue ce mardi, 30 janvier 2018 à la maison commune des journalistes qu’il a exprimé cette position.
Dans son intervention, Sény Sylla dit que les résultats de toute élection au niveau syndical sont validés par l’inspection générale du travail.
« Dans toutes organisations syndicales, il y a des principes, des législations. Les organisations syndicales relèvent du point de vue étatique de l’inspection générale du travail .Quand il y a congrès dans n’importe quelle structure syndicale, les résultats sont avalisés par l’inspection générale du travail », a-t-il expliqué.
Il fait asseoir sa religion sur les récentes correspondances officielles qu’ils ont reçues de l’inspection générale du travail. A en croire Sény Sylla, en aucun cas, il y est mentionné l’élection d’Aboubacar Soumah. De surcroît, les élus du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) et ceux de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG) à travers leurs responsables ont écrit à l’inspection générale du travail pour lui demander de récuser ce congrès.
Pour terminer, il réitère la position du ministere de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.
« Cc’est un congrès que nous cadres du département de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ne pouvons prendre en compte, car il ne repose sur aucun texte juridique » a conclu Sény Sylla.
Reste donc à savoir si cette sortie va diminuer l’ardeur d’Aboubacar Soumah et ses coéquipiers qui sont déterminé à aller au clash avec les autorités, ce pour disent-ils améliorer les conditions de vie des enseignants guinéens.
Affaire à suivre.
Bouka Barry