Créée en 1987, dans l’objectif de viabiliser l’énorme potentiel du pays dans les domaines du palmier à huile et de l’hévéa, la SOGUIPAH dispose d’un ensemble de plantations familiales, entourant les plantations industrielles, et qui ont été parfaitement intégrées.
Autrement appelées plantations villageoises, celles-ci sont une initiative de la société, pour permettre aux communautés riveraines d’avoir des revenus, en plantant du palmier à huile et de l’hévéa, qu’ils revendent à la société elle-même.
Cette initiative à ce jour, malgré la crise que la société a traversée, fonctionne bien. Les deux parties se faisant le devoir de respecter les engagements pris.
« Le projet SOGUIPAH, au moment de son implantation avait deux volets : les plantations familiales et les plantations industrielles. Au niveau des plantations familiales, il y a plusieurs mesures d’accompagnement qui ont été faites au bénéfice des planteurs. Au titre de ces mesures, nous avons l’apiculture, la pisciculture, l’hévéa, les palmiers à huile et la riziculture irriguée. Notre mission, c’est d’accompagner ces planteurs sur le plan technique et tout ce qui concerne les conseils et autres. Cette initiative vise à pérenniser les bonnes relations entre la SOGUIPAH et les planteurs mais aussi, leur permettre de s’en sortir, au-delà de leurs activités dans la société. Actuellement, cette relation se porte bien. Les planteurs nous livrent leurs produits. Chaque fois, c’est des tonnes de coagulums qui rentrent dans l’usine, en dépit de quelques difficultés que nous transcendons ensemble. Pour le mois de décembre, c’est une facture de 10 milliards 300 millions, qui a été versée aux planteurs. Nous avons 3.000 planteurs affiliés qui ont bénéficié de la subvention de SOGUIPAH et 3.000 autres affiliés, mais qui n’ont pas bénéficié de la subvention de SOGUIPAH, c’est-à-dire des privés », a expliqué Beimey Pezin, Directeur des plantations familiales à SOGUIPAH.
Bien que cela soit une réalité, les populations de Diécké plaident auprès de la Direction de la société, à travers les deux unions qui les représentent, qu’elle les aide à ce que d’autres familles qui ne disposent pas de plantations, puissent en avoir aussi.
Cependant, la Direction de SOGUIPAH assure qu’aucune terre n’a été retirée à un citoyen de Diecké si elle ne faisait pas partie des 22.830 hectares octroyés par l’État, au moment de son installation en 1987.
MohamedNana BANGOURA