Plusieurs organisations internationales ont apporté leur soutien notamment financier à la CENI dans le cadre de l’organisation de la présidentielle prochaine en Guinée. C’est le cas de la CEDEAO ou encore du NDI. Un soutien vu d’un mauvais oeil par Etienne Soropogui.
L’ancien commissaire de la CENI, opposant farouche au pouvoir de Conakry marque son étonnement et invite le National Democratic institute à ne pas s’associer à une telle démarche.
«Je crois qu’il faut rappeler à l’attention de certains partenaires de notre pays notamment ceux qui interviennent dans le domaine des élections, que toute démarche consistant à soutenir le processus électoral doit prendre en compte le contexte local et les préoccupations de l’ensemble des parties prenantes intéressées par les élections. Nous ne comprenons pas par exemple l’attitude et la position du NDI qui accepte de se mettre aux côtés de la Ceni pour financer et animer les sessions du comité inter-parties. Est-il besoin de rappeler qu’à l’origine, les sessions inter-parties avaient été imaginées et pensées pour permettre à l’institution électorale de drainer avec elle l’ensemble des parties à la compétition electorale (d’où l’appellation comité inter-parties) avec pour objectif ultime de rompre le déficit de confiance entre les acteurs et la Ceni. Donc dès l’instant où une des parties prenantes majeures aux rencontres suspend sa participation, elles perdent leur crédit et leur légitimité. C’est surprenant de constater que le NDI accepte d’associer son image et sa réputation à une démarche qui sera source de conflit et de violences. Ce processus, le NDI le sait, manque dinclusivite et de transparence. Il doit refuser de s’afficher avec un OGE sur lequel pèse de sérieux supçons de partialité», a-t-il assuré ce mercredi.
Mosaiqueguinee.com