Il me parait être nécessaire d’apporter une mise au point sur la question relative à la prétendue suspension de notre participation au cadre de dialogue. Certes les revendications au nombre de 6 ont été formulées et qui ne sont d’ailleurs pas de la mer à boire en notre sens. Mais mon organisation n’a été associée à la prise d’aucune décision relative à la suspension de notre participation au cadre de dialogue. Et si une telle décision a été prise, nous n’avons pas été associés, ça ne nous engage aucunement et nos délégués continueront les travaux.
Toutefois, avant de quitter la salle hier soir, il a été retenu que l’ensemble de points de revendications soient soumis à l’appréciation de la plénière dès ce matin et les Facilitatrices ont, à leur tour, demandé de leur accorder la nuit afin de leur permettre d’apporter des réponses et changements nécessaires à la méthodologie du travail.
Il me semble également important de rappeler que c’est n’est pas le dialogue qui est récusé, mais plutôt l’approche du travail qui doit nécessairement nous garantir un dialogue sincère et sérieux. Cela passe par l’indépendance du cadre, la définition d’un cadre réglementaire du vote dans les plénières, le caractère démocratique et contradictoire des débats.
Dorah Aboubacar Koita
Président de la Jeunesse CEDEAO
