A l’issue du conseil des ministres du jeudi dernier, le gouvernement, à travers un communiqué, a annoncé la suspension de toutes les manifestations de masse en évoquant des raisons sanitaires.
Une sortie qui a provoqué l’ire des opposants et les défenseurs des droits l’homme qui parlent de restriction des libertés fondamentales.
Quand on sait lire entre les lignes, ça c’est une manière de bâillonner les uns et les autres, d’autant plus que la liberté de manifester ne dépend pas du gouvernement, mais dépend plutôt de la constitution qui est la loi suprême. Donc il n’appartient pas à un gouvernement de s’assoir et décréter l’interdiction de manifester. Ça c’est purement et simplement entraver à la liberté des uns et des autres qui est consacrée par la loi fondamentale de notre pays”, a rappelé Me Christophe Labilé.
Le président de l’ONG avocat sans frontières, estime qu’on ne peut pas évoquer des raisons sanitaires pour restreindre les libertés fondamentales.
Parce que pour lui, au moment où la maladie battait son plein, les autorités se sont permise qu’à même d’organiser les élections législatives et référendaires et par la suite la présidentielle du 18 octobre dernier.
Hadjiratou Bah