Un hommage mérité a été rendu ce samedi 16 janvier à l’ancien président de l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme (OGDH), feu Abdoul Gadiry Diallo décédé le 27 octobre 2020 des suites de maladie à Conakry.
C’est à travers un documentaire retraçant un peu le parcours de feu Gadiry Diallo et des témoignages, que les défenseurs des droits de l’homme ont magnifié les actions de l’homme.
Le ministre de l’Unité Nationale et de la citoyenneté, une délégation de l’Union Européenne, des Nations Unis, des droits de l’homme, des acteurs politiques et de la société civile étaient présents à ce symposium.
Président de l’OGHD de 2015- 2020, feu Abdoul Gadiry Diallo avait toujours milité pour l’instauration d’un véritable état de droit et de démocratie en Guinée, comme le témoigne le président par intérim de l’OGDH El hadj Malal Diallo.
“…Il s’est illustré à travers plusieurs combats dans la défense des droits de l’homme. Tu nous as quitté de manière précoce, mais les armes à la main. Absorbé par ton engagement des droits de l’homme tu n’avais même pas du temps pour ta famille. Nous nous engageons à t’honorer en continuant le combat de défense des droits de l’homme…Dors en paix soldat de droit de l’homme”, a imploré El hadj Malal.
Le ministre Mamadou Taran Diallo, venu au nom du gouvernement a dit quelques mots à propos de l’homme.
“Je suis ici au nom du président Alpha Condé pour venir témoigner. La meilleure façon de t’immortaliser c’est de poursuivre ton combat pour la promotion et la protection des droits de l’homme pour que la Guinée et l’Afrique soient des modèles. Ta disparition brutale nous plonge dans une douleur indescriptible. Tu avais le sens et la pratique exigeante de l’évaluation et de l’appréciation des défis et des avancées de l’État…”, s’est exprimé Taran Diallo.
Membre fondateur de l’OGDH, Bah Oury, présent à ce symposium, a parlé à son tour du défunt.
“Feu Abdoul Gadiri Diallo, l’expression de génération qui a été pionnière des institutions démocratiques que ce soit au niveau des institutions, des partis politiques, de la société civile de l’éducation (…). Sa disparition laisse un vide”, a-t-il fait savoir.
Certains défenseurs des droits de l’homme, ont profité de l’occasion pour recommander à la jeunesse qui a repris l’OGDH, de bien tenir le flambeau laissé par feu Gadiry et Thierno Maaadjou pour ne pas que la lumière s’éteigne, mais qu’elle soit éternellement allumée.
A rappeler que Feu Gadiry Diallo a été aussi un ancien journaliste du satirique lynx lance où il s’occupait de la rubrique droit de l’homme.
Aïssata Barry
