Depuis la suspension des importations de marchandises par les frontières terrestres, l’Union Nationale des Transporteurs terrestres de Guinée (UNTRG), n’a de cesse, fait part de ses vives préoccupations.
Depuis, le bureau de cette union, a déployé des missions aux différents postes frontières, pour s’imprégner des réalités du terrain.
Des réalités qui révèlent que ce sont les importations qui sont suspendues, non les exportations. Mais une situation à la limite insoutenable.
« Ça fait 72 heures que nous avons appris la fermeture des frontières. Après analyse, on a compris que la sortie est permise mais c’est l’entrée qui est interdite. On a envoyé des missions pour aller constater l’effectivité de cela. Aujourd’hui, quand tu prends le nombre de véhicules qui est à Koundara, la rentrée, ça fait au moins 60 et quelques camions qui sont garés. Vers la Sierra Leone, il y a au moins 100 et quelques, ainsi de suite. Mais nous, notre recours, c’est auprès de l’État. Les apprentis sont là-bas, ils n’ont pas de quoi manger. C’est vraiment difficile pour nous et déplorable. À partir de demain, une démarche va démarrer pour demander aux autorités, de nous aider à libérer nos camions. Imaginer des camions qui sont dans les brousses, il y a l’insécurité et tout. Donc, ils n’ont qu’à nous aider », a expliqué Elhadj Ousmane Horoyah Sylla, premier vice-président de l’union.
Les transporteurs routiers du pays, espèrent, obtenir, au terme de ces démarches, qu’il soit permis aux centaines de camions, bloqués aux frontières du pays, de pouvoir accéder au territoire guinéen.
D’ailleurs, ils recommandent aux autorités de fouiller systématiquement ces camions, avant de leur donner le quitus d’entrer sur le sol guinéen.
MohamedNana BANGOURA