A la faveur de la journée africaine de l’état civil, célébrée le 10 août de chaque année, mosaiqueguinee.com a approché les responsables qui s’occupent de ce service dans la commune de Ratoma.
En présence de la directrice communale de l’état civil de cette commune, son adjoint indique que sur toute l’étendue du territoire national, il n’y a pas une commune qui a fait mieux que Ratoma, en termes d’enregistrement des actes d’état civil.
« La célébration nous donne beaucoup plus de rigueur pour affronter les tâches à nous confier en matière d’état civil. Si vous venez ici vous allez dire que chaque jour c’est la fête de l’état civil parce que les citoyens ont compris qu’il faut prendre les actes d’état civil (…). Nous produisons beaucoup d’actes juridico-administratifs tels que l’acte de naissance, de mariage, les certificats de décès pour ne citer que cela principalement. Et, à ce niveau, je pu vous dire que depuis le 1er janvier de cette année on a enregistré plus de 7 mille naissances, pas au centre ici seulement puisqu’on a des centres secondaires qui sont à Lambanyi, Sonfonia gare, Simbaya gare, Yattayah centre et Yembéya. A côté de cela, le gouvernement guinéen a initié à travers le SERACO le déploiement des agents de l’état civil auprès des structures de santé où généralement tout enfant qui est née dans une structure sanitaire est enregistré dans un carnet sur lequel nous enregistrons les naissances et c’est pourquoi nous avons très avancé en nombre et en Guinée il n’y a pas une commune comme Ratoma qui enregistre plus les naissances », indique Aliou Souaré.
Toutefois, Aliou Souaré invite les partenaires, mais aussi les autorités à faire des séances de formation pour les imams, afin de faciliter les enregistrements pendant les cérémonies religieuses.
Al Hassan Djigué