Une partie importante de la superficie du parc national du moyen Bafing et son écosystème avec 130 km², soit l’équivalent de 18.000 terrains de football, seront touchés par le barrage Koukoutamba.
S’ajoutent aussi la survie d’environ 1500 chimpanzés, une espèce en danger critique d’extinction, et près de 8700 personnes seront déplacées par le réservoir de Koukoutamba.
C’est du moins ce qui ressort d’une note d’information sur le projet d’aménagement hydroélectrique de Koukoutamba, divulguée ce samedi 26 décembre à Conakry.
Pour les initiateurs de cette étude le CECIDE et internationale Rivers, ce travail d’informations vise à attirer l’attention de l’Etat guinéen et les partenaires dudit projet, à l’effet de sauvegarder l’environnement et l’écosystème.
« Nous alertons les autorités compétentes, les partenaires du projet, afin que des mesures correctives puissent être apportées au projet et éviter une catastrophe environnementale et sociale. Donc en tant qu’organisation de la société civile, nous voulons à travers cette note d’information appeler à l’action, à la mobilisation. Tout en facilitant la compréhension de ces différents impacts et enjeux de ce projet. C’est pour le bien-être de nos communautés…C’est pourquoi nous avions proposé des options énergétiques durables. C’est à dire, qui ne nécessitent pas autant d’impact sur l’écosystème, l’environnement, entre autres» a laissé entendre Ibrahima Kalil Bamba coordinateur du programme de CECIDE.
A noter que le barrage de Koukoutamba avec une puissance installée prévue de 294 mégawatts, est proposé sur le fleuve Bafing, un affluent du fleuve Sénégal, près de Tougué, dans la préfecture de Labé.
Saidou Barry