Au cours de son assemblée générale hebdomadaire de ce week-end, l’Union pour le Progrès et le Renouveau (UPR) est longuement revenu sur les difficultés qui jalonnent le processus électoral en cours.
Le président du parti, Bah Ousmane, n’étant pas là, cette séance a été présidée par El hadj Mamadou Salim Bah, secrétaire à l’animation politique et à l’implantation du parti.
Le député est d’abord revenu sur le problème de payement soulevé par des agents de distribution des cartes d’électeurs dans plusieurs préfectures, ce qui a entraîné le retard dans certaines circonscriptions électorales comme Conakry. L’honorable Salim Bah a estimé que cela ne concerne que la CENI, qui a pourtant reçu le financement nécessaire.
« Ce qui est de notre devoir, nous, c’est de désigner des gens pour aider nos militants à récupérer leurs cartes. Par rapport au montant à payer aux agents, ça c’est la CENI. S’il y a du retard, c’est elle. Pour nous, elle dispose des moyens requis pour cela. Elle ne peut pas nous dire qu’elle n’a pas reçu de financement »,dit-il.
Dans son adresse à ses militants, il est également revenu sur les difficultés traversées par le parti lors du dépôt des listes de candidatures.
« Nous avons rencontré beaucoup de difficultés, il faut le reconnaître. Au niveau administratif, certaines de nos listes ont été recalées parce que les citoyens n’ont pas de documents. Par endroit, ceux qui devaient signer ces documents, n’étaient pas au chef-lieu de la préfecture. C’est le cas de Télémélé, où nos responsables ont été obligés de payer le transport pour venir à Conakry, rejoindre celui qui devait signer, avant de retourner chez eux. A Thianguel Bori, notre tête de liste et deux autres ont été disqualifiés par la justice sous prétexte qu’ils appartiennent à un ancien conseil communal. », déplore le secrétaire à l’animation politique de l’UPR.
El hadj Salim Bah a enfin insisté sur la tenue du scrutin à la date du 04 février, car dit-il la CENI doit respecter ses engagements.
Abdourahamane Diallo