Le contrat entre l’Etat Guinéen et la société DSD, relatif à l’immatriculation, la ré-immatriculation des plaques minéralogiques ainsi que la vente des vignettes, suscite à ce jour, dans l’opinion, de la polémique.
Les controverses et d’autres incohérences qui s’y trouvent, méritent qu’on y prête une attention particulière.
D’entrée, à la lecture dudit contrat et du business-plan lié à ce projet, on peut aisément conclure à une naïveté ou une complicité des autorités face à la ruse insidieuse de l’entreprise contractante qui s’est plus tard révélée trop cupide.
Pour cette première partie, nous allons mettre le curseur sur le business plan, à la base duquel est fignolée la convention de base.
Dans ce business-plan que notre rédaction a brièvement parcouru, il s’agit d’un contrat en BOT d’une durée de cinq ans avec le prix d’une plaque pour véhicule, fixé à 400 mille GNF.
L’entreprise apporte les fonds et l’expertise nécessaires à la réalisation du contrat.
En contrepartie, peut-on y lire, la société a 40% de la vente des plaques et l’Etat guinéen 60%.
Hélas, ce prix a été revu à la hausse, donc doublé, sans que la cotation prédéfinie dans la convention de base, ne varie en faveur de l’Etat.
Au contraire, c’est la durée de la convention qui a été prorogée de 5 à 12 ans, sur des bases qui sont encore méconnues.
Dans un prochain article, nous parlerons des conditions très douteuses de rupture du monopole d’importation des plaques, précédemment détenue par l’entreprise Yattasaye et fils, suivant une convention encore en vigueur.
On interrogera aussi la facture très salée de la construction du siège, à Matam (CADAC), ainsi que le retard dans la couverture nationale des opérations d’immatriculation et de ré-immatriculation.
Nous y reviendrons !
Mosaiqueguinee.com