Signé depuis le 19 août 2021, le protocole d’accord entre la fédération syndicale autonome des télécommunications (FESATEL), le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT) et les opérateurs de télécommunications n’a toujours pas connu de suite favorable en dépit de toutes les démarches menées.
Dans une autre déclaration rendue publique, cet après-midi, la fédération syndicale a, de nouveau, pris à témoin l’opinion nationale et internationale de la violation du présent protocole d’accord par l’ARPT signé sous la médiation de l’inspecteur général du travail.
Selon Essomba Catherine, cette violation a entraîné ce qui suit « les parties prenantes ne sont pas en mesure de discuter et de résoudre les problèmes de manière efficace et concertée, ce qui entraîne une impasse dans les choix et les stratégies et des tensions permanentes entre les différentes parties ; le manque de transparence et t de communication a conduit à des malentendus et à une méfiance accrue entre les parties, le qui entraîne le climat de conflit ; le développement de politiques et de mesures efficaces est entravé vu que les parties prenantes ne sont pas impliquées de manière significative dans le processus de prise de décision ; les travailleurs et les consommateurs sont affectés par des politiques et des mesures qui ne sont pas adaptées à leurs besoins et à leurs intérêts, car ils n’ont pas été consultés au préalable ; les entreprises subissent également des conséquences négatives en raison de politiques et de mesures qui ne tiennent pas compte de leurs besoins et de leurs contraintes opérationnelles ».
À en croire la responsable syndicale, la non tenue d’un cadre de dialogue sectoriel entraine des conséquences négatives pour toutes les parties prenantes concernées, ainsi que pour le secteur dans son ensemble.
À bout de souffle, la FESATEL au nom de l’ensemble des travailleurs du secteur des postes et télécommunications a interpellé le CNRD pour une réelle prise en compte de ces problématiques qui affectent gravement le secteur des postes et télécommunications en commençant par mettre en place rapidement le cadre de dialogue en respect du protocole d’accord et en son intégralité.
Déterminée à se battre jusqu’à la satisfaction de sa plateforme revendicative, la FESATEL a appelé ses syndiqués à une forte mobilisation pour la défense du secteur.
Alhassane Fofana