En séjour à Conakry à la fin de l’année 2021, une délégation de la CPI avait demandé aux autorités guinéennes de tenir le procès des massacres du 28 septembre 2009 dans un délai de trois mois, c’est-à-dire mars 2022.
Mais à ce stade, rien n’est encore fait pour que ce procès attendu depuis plus d’une dizaine d’années démarre, afin que justice soit rendue aux 150 victimes.
La présidente de l’AVIPA interrogée par un de nos reporters ce jeudi 17 mars 2022, précise encore qu’il n’y a aucun signal qui prouve que ce procès aura lieu ce mois-ci.
«Le gouvernement avait annoncé à la CPI l’ouverture du procès au mois de mars. Mais, nous sommes au mois de mars, et on a pas entendu les autorités pour savoir si c’est renoncé ou si le procès va se tenir. Donc, on attend de voir quels sont les points à suivre si ça aura lieu ou pas. Mais, il n’y a pas de signaux qui le prouvent. Nous allons les écouter voir si le procès ne se tient pas et si c’est le cas, nous allons faire une communication pour nous faire entendre encore. On voit que c’est toujours la même chose au temps de Alpha Condé »,a déploré Asmaou Diallo.
Aïssata Barry